Je Spleen la vie

Les gens se trompent trop souvent sur nos cas, on devrait leur faire un genre de portrait détaillé en plusieurs points, comme ça, ils seraient avertis. Mais on deviendrait tous des personnes in-fréquentables, alors on les laisse deviner. "A vos risques et périls". C'est trop facile de se faire son opinion, de juger et d'en tirer les mauvaises conclusions. Il vaut mieux jouer à ce jeu pervers et affligeant du "j'essaye de te comprendre", vous avez raison. Allez tous vous faire foutre. Je ne suis pas un peintre torturé qui peine à finir sa toile. J'ai pas besoin d'être sauvé. Ça pue la pitié. Tout est difficile.

Je ne suis pas parmi ces actrices Américaines qui roulent pour O. parce que c'est "In". Je ne suis pas parmi ces personnes qui analysent le moindre centime dépensé par les Républicains et les Démocrates dans cette campagne qui aura coûté plus d'un milliard de Dollars. Je ne suis pas parmi les détracteurs d'OBAMA, parce qu'il met en avant son côté "travailleur social" plutôt que l'autre "bourgeois et enseignant dans une fac de blanc". Je ne chasse pas l'ours, l'élan ou le "cochon" en Alaska, je chasse les régressions dans une société obligée par le progrès d'aller de l'avant. Je ne juge pas mais je constate des digressions petites ou grande entre les minorités nombreuses et la majorité. En parlant des minorités plus ou moins visibles, les Américains sont fiers de leurs fameux Thanksgiving, "merci d'avoir donner" tu parles, ils leurs ont tout pris, les parquent dans des réserves et comme ultimes mesures leurs interdisent l'alcool, le travail et juste l'intégration. Je ne sais pas, mais les "Indiens" ils étaient là avant tout le monde, non? et c'est à ces mêmes personnes aujourd'hui que l'on vient parler d'intégration. Ceux-là même qu'ils devraient considérés comme leurs ancêtres, leurs modèles et ceux justement à qui ils devraient dire "merci". Mais, regardez, ils, je veux dire les "intégrés" ils mangent de la dinde en l'honneur de ceux qu'ils rejettent. Est-ce que tout cela à un sens? Seulement deux siècles d'histoire, 200 ans.43 présidents, parmi ces 43 présidents combien se sont préoccupés des Indignées, de ces gens qui meurent dans une indifférence générale? Combien ont étés faire campagne dans ces réserves? Parce que au fond soyons réalistes qui préférerait aller voir des indiens alcolos plutôt que des "modernes" décomplexés? Moi parfois quand je regarde la télé, ce milliard et tous ces discours, je pense que personne ne peut être un bon président si il n'est pas un homme bien. Rendre visite à sa grand-mère malade, prendre une femme comme vice-présidente, faire des discours débordant de bons sentiments, ne suffit pas. Je voudrais un jour comme ça, qu'ils laissent tomber leurs conseillers, leurs discours formatés et leur apparente décontraction et qu'il montre l'Homme. Capable de diriger un pays dans le bon chemin, celui où l'on ne laisse personne sur le bord dans la santé comme dans la maladie jusqu'à ce que la mort les séparent et hélas cette fin à été trop connue dans l'histoire des Etats-Unis.

    Sartre avait raison "L'Enfer c'est les autres" on est tous le bourreau de quelqu'un mais le pire bourreau que je connaisse c'est l'Enfant. L'enfant est méchant, cruel. La vie est une longue agonie qui finit toujours pareil pour tout le monde. L'Enfer est l'Enfant. Point. Ne pensez pas qu'ils sont les mêmes qu'à la maison. Grave erreur. Ils sont pires. Je n'ai pas vu de plus terribles champs de bataille que celui des cours de récrées. Le petit gros se fait insulter, l'idiot taper et celui qui n'a pas eu 2 parents français se fait cracher dessus. Racistes précoces en plus. Les conséquences d'une différence sociale se payent très cher, dans le meilleur des cas l'ignorance et le mépris dans le pire des cas les insultes et les persécutions. Oui, nous avons tous eu dans nos classes, un jour, une de ces personnes. Mais à 7 ans un enfant ne peut pas prendre les armes, à 7 ans un petit garçon ravale déjà ses larmes et se cache dans un coin du préau.
Toute notre vie nous aurons à faire avec ce genre de personnes, un patron tyrannique, une collègue hypocrite et un mari macho. Non, la guerre n'est pas finie, elle vient de commencer. La récréation c'était un avant goût. Mais la vie on y passera tous, les anciens soldat juvéniles comme les courageux résistants. Non, la guerre n'est pas fini, il faut se défendre, car cette fois vous êtes armé: d'une culture, d'un savoir. Vous pouvez être le leader.

Ils étaient passés par là tous les 2, à se poser beaucoup de questions. Maintenant, ils sont devenus des cons désabusés qui se demandent à quelle crèche inscrire le dernier, où partir en vacances avec les alloc'. Ils roulaient en Peugeot et bientôt Philippe et Sandrine vont divorcer. L'histoire d'une famille du XXIe siècle passe obligatoirement par le divorce.